Le fonds Wessal Capital, crée d’une association capitalistique réunissant des fonds souverains du Maroc, de l’Arabie, du Qatar, du Koweit et des Emirats, matérialise une orientation stratégique nouvelle, des pays du CCG (excepté Oman) vers le tourisme marocain, érigé en un gisement de richesse durabilisée, pour ses pays dotés de géantes réserves en pétrodollars sous-investies.
En effet, se multiplient les annonces au Maroc, de projets structurants, souvent grandioses, concernant le développement touristique et mobilisant les fonds de la ‘Joint Venture’ capitalistique, Wessal Capital.
Ce fonds est doté de 3,4 milliards de dollars. Il réunit à son tour de table le Fonds marocain de développement touristique, (FMDT), Aabar Investments PJS des Emirats, Al Ajial Investment Fund Holding du Koweit, la Qatar Holding LLLCet un fonds souverain saoudien.
Selon son directeur général, Tarik Senhaji, cité par le quotidien français Le Figaro, Wessal Capital est le plus grand de son genre en Afrique. Dépolitisé, concerné exclusivement par sa rentabilité, Wessal Capital, poursuit son DG, est très attentif à la seule réussite économique de ses opérations.
Il porte à ce jour, trois gros projets touristiques au Maroc à savoir :
– La reconversion d’une partie (12 hectares) de la zone portuaire de Casablanca et d’une partie du centre urbain ; il mettra notamment en valeur la Médina.
– L’aménagement d’une partie de la vallée du fleuve Bouregreg étalée sur 110 hectares entreRabat et Salé.
– Le développement de la marina du port de Tanger.
A noter qu’historiquement, les fonds du Golfe, notamment saoudiens, avaient grandement contribué au développement de l’industrie touristique de l’Espagne dans les années 80, spécialement en Andalousie. La réussite du secteur touristique en Espagne et ses retombées positives sur son économie, laisse espérer un avenir similaire pour l’économie marocaine, qui vise 20 millions de touristes en 2020.